L’association Hôpiclowns contribue à améliorer la qualité de vie à l’hôpital, et en institution.
Les clowns, toujours en duo, créent des spectacles-jeux improvisés au gré des rencontres.
Ils sont 15 clowns professionnels à déambuler plus de neuf demi-journées par semaine dans les couloirs et les chambres de la majorité des services pédiatriques de l’Hôpital des enfants de Genève. Sans oublier les dimanches aux urgences et les « nocturnes », une fois par mois, pour accompagner les enfants à l’heure du coucher.
Ces visites rappellent que la créativité, le rire et la poésie font également partie de la vie des enfants hospitalisés.
« Ils apportent beaucoup plus que juste un spectacle. Les clowns hospitaliers ont un rôle thérapeutique et font partie de l’équipe de guérison dans notre institution. Je crois fermement que les clowns hospitaliers transforment l’expérience du séjour hospitalier et contribuent au bien-être de l’enfant, à sa croissance neurosensorielle, à ses compétences émotionnelles et de communication et à son bien-être psychologique. » Dr Klara Posfay-Barbe Médecin cheffe du service de pédiatrie générale à l’Hôpital des Enfants de Genève
Ils collaborent très étroitement avec l’ensemble des professionnels, transmissions avant chaque intervention clownesque, bilan etc….
Ils interviennent aussi à l’Hôpital de Loëx, à l’EMS Happy Days ainsi que dans deux institutions spécialisées, les foyers Clair Bois-Pinchat, Gradelle et Minoteries, Ecole de pédagogie spécialisée de la Roseraie (ECPS) et les centres d’hébergement collectif pour migrants d’Anières et de la Seymaz.
Les objectifs de l’association
L’approche du clown hospitalier permet des rencontres personnelles et adaptées à la situation de chacun.
Que ce soit à l’hôpital ou en institution, qu’ils interagissent avec des enfants, des adolescents, des adultes ou des aînés, les Hôpiclowns veulent :
En 2021, Hôpiclowns a amélioré le quotidien de :
« Les arts dans les soins de santé, dans les établissements de santé, les activités artistiques peuvent servir de complément aux protocoles thérapeutiques ou renforcer ces derniers. Par exemple, on s’est rendu compte que dans les salles d’urgences, les activités artistiques (musique, artisanat, interventions de clowns, etc.) permettaient de diminuer le niveau d’anxiété, de lutter contre la douleur et de faire baisser la tension artérielle, en particulier chez les enfants, mais aussi chez leur parent.
Compte-rendu par Nils Fietje, Chargé de recherche à l’OMS, Contextes culturels de la santé et du bien-être, Copenhague, Helsinki, 11 novembre 2019
Contact
Anne Lanfranchi
E-mail:
Numéro de téléphone: 079 68 995 79
Coordonnées bancaires
Compte à BCGE: IBAN CH94 0078 8000 0502 9712 4
Titulaire du compte: Association Hôpiclowns – 9 avenue St Clotilde – 1205 Genève